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Arles et la Camargue, territoires d’exception

Ville celte, colonisée par les grecs, c’est au 1er siècle, sous la domination de Rome qu’Arles (Arelate) prend son essor. L’obélisque de la place de la République, le seul visible en France avec celui de la place de la Concorde à Paris témoigne de ce passé. Bien plus tard, au 12ème siècle, l’architecture romane façonne la ville de façon remarquable. Au 17ème siècle, les riches familles provençales rivalisent de moyens et édifient les plus beaux hôtels particuliers.

Incontournable Patrimoine

Après Rome, c’est ici que l’on trouve le plus grand nombre de vestiges romains. Au plus fort de l’époque romaine, plus de 50 000 personnes vivaient à « Colonia Julia Paterna Arelate ».

 

Vues aériennes Arles Camargue

L’Amphithéâtre romain est remarquable, les jeux pouvaient accueillir
jusqu’à 21.000 spectateurs. Galerie intérieure et extérieure circulaires, passages horizontaux, escaliers disposés alternativement : la construction est ingénieuse. L’édifice surprend aussi par ses dimensions, plus de 130m de long. C’est le monument le plus visité de la ville.
Voisin et contemporain de l’amphithéâtre, le Théâtre antique, déploie encore une partie de ses gradins et de son orchestre. Ce lieu scénique exceptionnel revit chaque été, avec une belle programmation dont Les Escales du Cargo.
Les amateurs d’histoire romaine pousseront un peu plus loin leur découverte en se rendant sous la ville : les cryptoportiques,
impressionnantes galeries souterraines, formaient le soubassement, la partie invisible du forum, place publique centrale de la ville romaine. Au bord du Rhône, les thermes de Constantin connurent un beau succès grâce aux hypocaustes qui permettaient de faire circuler de l’air chaud sous le sous-sol à l’aide de palettes de briques. Les Alyscamps, nécropole chrétienne, offrent une promenade ombragée le long d’une allée bordée de sarcophages remarquables. Ils ont notamment été peints par Vincent Van Gogh et Paul Gauguin pendant l’automne 1888.
Par ailleurs, c’est aux Alyscamps que les Frères Minimes installèrent en 1784 le premier musée archéologique public d’Arles.

Le portail de la primatiale Saint Trophime présente des décors et une statuaire d’une incroyable richesse, dominée par le Christ
dans sa gloire en forme d’amande. Érigé au 12ème siècle le cloître Saint Trophime est un remarquable témoin de l’architecture romane
et provençale. Autre époque, autre style, le 17ème siècle sera très fécond à Arles. L’Hôtel de ville a été conçu en 1673 par l’architecte Jacques Peytret en collaboration avec le futur concepteur de Versailles, Jules Hardouin Mansart. Une cinquantaine d’hôtels particuliers,
disséminés dans les différents quartiers de la ville, servaient de vitrines aux grandes familles arlésiennes de l’époque. Parmi eux,
l’Hôtel de Grille est l’un des plus représentatifs de la grande architecture classique de style Louis XIV. S’arrêter aussi devant l’Hôtel de
Luppé qui dresse son étonnante façade aux allures de palais florentin, face à l’amphithéâtre.

 

Un territoire et une lumière singulière qui depuis toujours inspirent les artistes et les créateurs, qu’ils soient comédiens, peintres, photographes ou musiciens…

 

LA PEINTURE

 

Vincent Van Gogh à Arles

La révélation Vincent Van Gogh est certainement celui qui aura le mieux capté les lumières de la ville !
L’artiste arrive à Arles un jour de février 1888 à la recherche de lumière. Commence alors une période de travail intense et passionné dans la lumière du midi. Le séjour arlésien est l’époque la plus productive de l’artiste. Il créera plus de 300 oeuvres en 15 mois !
Parmi les plus emblématiques : Le Café La Nuit et Nuit étoilée sur le Rhône. Si aucune oeuvre n’est exposée de façon permanente à Arles, on retrouve les décors qui l’ont inspiré à chaque pas.

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LA PHOTO

Arles, la photo et Lucien Clergue, l’enfant du pays. Le photographe, né en 1934, fut un proche de Pablo Picasso malgré leur différence ’âge. « Les photos de Clergue sont les carnets de croquis du Bon Dieu », lancera le peintre à l’encontre de son jeune ami.
Au milieu des années 60, il oeuvre également à la création du fonds photo du musée Réattu, qui devient le 1er musée des Beaux-Arts à accueillir des oeuvres photographiques d’artistes internationaux, comme Richard Avedon, Cecil Beaton, Robert Doisneau, Man Ray, Dora
Maar… En 1969, il fonde, avec un petit groupe d’amis photographes, les Rencontres de la Photographie.

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LES GALERIES D’ART

Arles est rythmée par une programmation culturelle variée, qui égrène tout au long de l’année évènements et manifestations autour de l’art contemporain. La ville compte plus de 300 galeries pendant l’été !

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LE LIVRE

La littérature est omniprésente à Arles, les éditions Actes Sud et le pôle culturel du Méjan font référence. Mais la littérature et le goût des mots à Arles ce sont aussi, les assises de la traduction, une quinzaine de maisons d’édition, des librairies pointues, le centre de conservation du livre, les métiers de l’imprimerie, ainsi que le Festival Arles se livre !

 

Des librairies engagées

Actes Sud au Méjan. Voilà un objet culturel complet, une maison d’édition, une librairie à se pâmer, une table gourmande et conviviale, un cinéma d’art et d’essai, des expositions et même un hammam, le tout dans la Chapelle Saint-Martin du Méjan et les bâtiments attenants. Sur les bords du Rhône, donnant sur la place bien nommée Nina Berberova, ce lieu est un bonheur pour les amateurs de lecture, de culture et ouvert à tous avec une grande envie de partage.

La Librairie Les Grandes Largeurs, accueille régulièrement lectures, expositions, concerts et ateliers pour enfants.

De Natura Rerum. Installée dans une jolie maison arlésienne à deux pas de l’amphithéâtre De Natura Rerum (Dans la nature des choses) est la deuxième librairie de France dédiée à l’Antiquité. Mais c’est aussi une galerie d’art et une cave à bières brassées dans la région.

La Librairie du Palais a rouvert ses portes en 2020. Dédiée à la photographie, elle propose un espace «vintage»: livres rares et tirages photographiques anciens.

D’autres belles librairies méritent le détour comme Off Print (Fondation Luma). Cet éditeur et libraire édite des ouvrages pointus d’art contemporain, de photographie et de graphisme.

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LA MUSIQUE

 

Les Suds, en hiver Février
Le festival «Les Suds à Arles» prend ses quartiers d’hiver.
Déclinaison de la version estivale, le festival investit le Pays d’Arles pour une semaine de programmation musicale
exigeante et variée.

Les Suds Arles Juillet
Depuis 25 ans, les Suds proposent une programmation foisonnante de musiques du monde. Durant 7 jours et 6
nuits, plus de 60 concerts se déroulent au coeur de la ville, des stages et master classes de danse, voix et musiques
du monde… C’est une grande fête populaire qui attire des visiteurs de toute l’Europe.
www.suds-arles.com

Escales au Cargo Juillet
Salle de concert et haut lieu des nuits arlésiennes, le Cargo de Nuit est une institution. Chaque été, en juillet, Les
Escales du Cargo font vibrer encore plus fort les passionnés de musique. On connaît déjà quelques-unes des affiches
de la prochaine édition: Archive et Sébastien Tellier !
www.escales-cargo.com

Des projets ambitieux

 

LUMA ARLES

 

LUMA Arles est un campus créatif interdisciplinaire où des penseurs, artistes, chercheurs, scientifiques, interrogent les relations qu’entretiennent art, culture, environnement, éducation et recherche; Situé sur le Parc des Ateliers, une ancienne
friche ferroviaire d’une superficie de 11 hectares, LUMA Arles est un lieu unique où dialoguent dans une parfaite harmonie la
Tour conçue par Frank Gehry et sept anciennes usines issues du patrimoine industriel du 19ème siècle.
Les jardins, le parc et l’étang qui entourent le campus sont l’oeuvre de l’architecte de paysage Bas Smets. Conçu comme un voyage à travers la région par la faune et la flore qui l’habitent, le parc de 4 hectares est un lieu de vie, d’échanges et de loisirs ouvert à tous.
Au fil des déambulations, des oeuvres, des sculptures ou des installations se dévoilent, prolongeant la découverte.
À la fois lieu de production et d’expérimentation pour les artistes comme pour le grand public, LUMA Arles accueille
chaque année des expositions d’artistes majeurs, des oeuvres de grandes figures de la création contemporaine, des commandes
spécifiques et des projets in-situ. Des archives d’artistes, de photographes ou d’expositions, sont accessibles dans des conditions dignes
des plus grandes institutions internationales. Ces installations et expositions, prennent part dans les différents espaces du Parc
des Ateliers, de façon à proposer une programmation tout au long de l’année. Là où toujours, quelque part, quelque chose
se passe. Dans un esprit de partage sous toutes ses formes, LUMA Arles organise des visites commentées du Parc des Ateliers mais aussi
des expositions, en français et anglais.
www.luma.org/arles

 

LEE UFAN ARLES

L’artiste sud-coréen Lee Ufan découvre Arles en 2012 lorsqu’il vient assister au lancement de sa première monographie en français par
les éditions Actes Sud. Cette figure incontournable de l’art contemporain affirme que sa rencontre avec Arles lui a permis de « renouveler ses pensées ».
10 ans plus tard, il s’apprête à inaugurer Lee Ufan Arles, un espace d’exposition situé dans l’Hôtel de Vernon, en plein coeur du centre
historique. Dans ce bâtiment construit entre le 16ème et le 18ème siècle, on retrouvera des oeuvres d’art de l’artiste mais également
une librairie boutique ainsi que des espaces de médiation et de réception. Ouverture mai 2022.
Lee Ufan a également été invité par la Ville d’Arles à participer aux célébrations des 40 ans de l’inscription des monuments romains et
romans au patrimoine mondial de l’UNESCO. Carte blanche sur l’ancienne nécropole romaine des Alyscamps. L’exposition, intitulée
REQUIEM, apporte une nouvelle dimension à ce lieu mystique. A découvrir jusqu’à fin septembre 2022.

Arles, c’est aussi la Camargue, un espace naturel sauvage, une biosphère unique au monde. Une carte postale grandeur nature : chevaux, taureaux, flamants roses, étangs et rizières à perte de vue. Vaste plaine alluviale née de la lutte incessante entre le Rhône et la Mer Méditerranée, unique delta français de cette ampleur, la Camargue se distingue par la richesse biologique de ses écosystèmes. C’est un site de réputation internationale pour les oiseaux d’eau nicheurs et migrateurs.

 

 

Le parc naturel régional de Camargue, si sauvage

 

Englobant plusieurs communes, le Parc s’étend sur plus de 100.000 hectares et 75 km de façade maritime. La Camargue est aussi une terre où travaillent des hommes et des femmes. La culture du «Riz de Camargue» est un atout écologique pour la préservation de l’écosystème local. Cultivé ici depuis le 16ème siècle, il a pris son essor dans les années 40. Original aussi, l’élevage du taureau de Camargue, qui fait le délice des plats traditionnels tels que la gardianne. Côté mer, les dunes et les plages constituent une barrière
naturelle tout en étant un milieu fragile et sans cesse en mouvement. La commune d’Arles compte 28 km de plage de sable fin, soit la plus grande plage naturelle de Méditerranée !
Pour sillonner ce territoire, on emprunte les nombreux sentiers de découverte (Mas du Pont de Rousty, La Palissade, La Capelière, les Marais du Vigueirat) et les circuits pédestres ou cyclistes qui permettent de circuler de Salin de Giraud aux Saintes Maries de la Mer.

 

Salin de Giraud, entre sel et mer

 

Le village de Salin-de-Giraud se situe au sud-est du delta de la Camargue, à 40 km du centre-ville. L’exploitation du sel y est ancienne. Mais c’est à la fin du 19ème siècle que le village de Salin-de-Giraud s’est développé près de l’embouchure du grand Rhône avec l’implantation de deux entreprises liées à cette activité, suscitant une forte migration de main d’oeuvre étrangère (grecs, espagnols, arméniens, italiens …). En 1855, un ingénieur chimiste lyonnais, Henri Merle, achète 8.000ha d’étangs et de marais en vue d’alimenter en chlorure de sodium et autres sels, son exploitation de Salindres dans le Gard. En 1895, la société Solvay s’installe à son tour. Le sel
acheté aux établissements Merle permet la fabrication de la soude, élément essentiel à la fabrication du savon de Marseille.

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